From the French Canadian Association of Alberta. You can run the translation yourself but, take my word, it’s scathing:
Pour diffusion immédiate
Communiqué de presse
Si le Québec est une nation : Est-ce que l’histoire, la culture et la langue des francophones du Canada se limitent au territoire québécois ?
Edmonton, le 22 novembre 2006 – Le président de l’ACFA, Jean Johnson, réagit vivement aux propos du premier ministre Stephen Harper qui reconnaît le Québec comme une nation: « Est-ce qu’on est entrain de dire au million de Canadiens francophones vivant à l’extérieur du Québec et au 1,5 million de francophiles que la langue, l’histoire et la culture francophone au Canada se limitent au territoire québécois? ». Selon M. Johnson, le premier ministre semble prêt à tout pour charmer les Québécois et gagner leurs votes, même à diviser le Canada.
Monsieur Johnson croit que le gouvernement de monsieur Harper devrait faire la promotion de la dualité linguistique au pays, plutôt que de miner les valeurs canadiennes. Il se questionne sur les intentions du gouvernement quant au français au Canada : « Comment le premier ministre définit-il plus d’un million d’autres francophones vivants à l’extérieur du Québec? Des citoyens de deuxième classe? ». En Alberta, c’est plus de 66 000 francophones et 205 000 francophiles qui sont en droit de se demander quel est le statut du français au sein de la nation canadienne.
L’ACFA déplore cette annonce du gouvernement qui survient quelques jours après que le Québec ait manifesté son intention de jouer un rôle de leader au sein de la francophonie canadienne d’un bout à l’autre du pays : « Il y a confusion au niveau des messages, le gouvernement du Québec veut faire parti du Canada, mais le gouvernement du Canada préfère jouer le jeu du Bloc québécois », a affirmé le président de l’ACFA.
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Pour informations : Patrick Henri, directeur des communications